Communiqués

Communiqués de presse



De Fukushima à Fessenheim :

Strasbourg, 13 mars 2011

La centrale de Fukushima en déperdition depuis le séisme du 11 mars présente une double similitude avec la centrale de Fessenheim. Toutes deux ont été construites dans les années 70 et toutes deux se situent dans une zone sismique.

Il n'est pas raisonnable de conserver un tel niveau de risque nucléaire sur notre territoire. En raison de sa vétusté et en raison du risque sismique, nous demandons que soit programmé l'arrêt définitif de la centrale de Fessenheim.
Cet arrêt implique pour nous un double impératif :

1 -- Faire de Fessenheim un laboratoire de démantèlement nucléaire à l'échelle européenne. Ce démantèlement devra être exemplaire en terme de dépollution et par son bilan carbone. Il constituera un prototype pour les démantèlements futurs.

2 -- Compenser intégralement l'énergie produite à Fessenheim par des énergies renouvelables et des économies d'énergies. 

À l'échelle du canton 2 de Strasbourg par exemple, nous proposons :
(a) d'exploiter l'énergie hydraulique au fil de l'eau (les chutes de l'Ill à la Petite France) ;
(b) d'installer des coopératives photovoltaïque en milieu urbain sur le toit des bâtiments publics ;
(c) de privilégier l'énergie bois pour le chauffage collectif avec approvisionnement par voie fluviale ;
(d) d'engager le Conseil général dans une campagne de diagnostic thermique de l'habitat collectif par thermographie (aérienne ou rue par rue) ;
(e) de soutenir les autres filières d'énergie renouvelable au delà du périmètre du canton : éolien, géothermie, biomasse.
Pour stopper le tout-nucléaire, nous devons diversifier notre mix-énergétique tous azimuts. Au plus près des territoires, le Conseil général doit innover en bousculant les idées reçues : seule la décentralisation énergiétique, la sobriété énergétique et l'exploitation des ressources au plus près des territoires nous permettront à terme de sortir du nucléaire.

Pierre Schweitzer et Lucia D'Apote
IDÉES indépendants, démocrates, écologistes, européens et solidaires.

Notre position sur la politique fiscale du département :

Strasbourg, 12 mars 2011.

À la veille du scrutin, nous tenons à exprimer notre "indignation" sur l'augmentation de la taxe d'habitation décidée unanimement par les conseillers généraux. Tout n'a pas été dit, loin s'en faut.

Il est nécessaire de dire tout d'abord que cette décision a été justifiée par des arguments de façade : le but inavoué de cette délibération était d'augmenter artificiellement la masse fiscale 2010 pour obtenir de l'État des dotations plus importantes dans les prochaines années.

Du point de vue de l'éthique démocratique, on ne peut accepter que les vrais motifs d'une telle décision aient été écartés du débat au sein de l'assemblée départementale.

De surcroît, il aurait fallu préciser aux contribuables bas-rhinois que leurs intérêts étaient en effet bien défendus mais sur le dos des contribuables français... dont ils sont également, au demeurant. Quid de l'éthique démocratique alsacienne ?

Ensuite, nous dénonçons l'injustice fiscale qui a fait peser cette recette supplémentaire de 18 millions d'euros exclusivement sur les familles avec enfant(s) à charge, sur les logements à faible valeur locative et sur les contribuables les plus modestes.

Il aurait été plus acceptable de répartir cet effort fiscal sur l'ensemble des contribuables, en ajustant de manière équitable le taux général d'imposition. Supprimer d'un coup d'un seul les abattements en question, ne règle rien au souci d'équité fiscale contrairement à ce que prétend M Kennel.

Le dossier de la justice fiscale du Département est en jachère depuis 1982. Il est urgent de le rouvrir dans le cadre la réforme territoriale et de sa mise en œuvre. Nous nous y attacherons.

Par ailleurs en tant que démocrates, nous veillerons à porter à la connaissance des Bas-Rhinois les mécanismes techniques de manière transparente, compréhensible et accessible.

Pierre Schweitzer et Lucia D'Apote
IDÉES, Indépendants, démocrates, écologistes, européens et solidaires

Tirage au sort lundi 7 mars à 11 heures à la Préfecture :

Strasbourg, le 5 mars 2011.

Nous sommes candidats en binôme et à parité sous la bannière IDÉES -- indépendants, démocrates, écologistes, européens et solidaires --  aux élections cantonales pour le canton 2 de Strasbourg Gare.

Afin de nous conformer aux obligations légales de notre déclaration de candidature, nous procéderons publiquement au tirage au sort du titulaire et du suppléant lundi matin à 11 heures sur le parvis de la Préfecture de Strasbourg.

Nous convions tous les citoyen(ne)s soucieux de défendre la parité, à venir à cette occasion soutenir notre démarche.

Quel que soit le résultat de ce tirage au sort, nous vous saurons gré de continuer à considérer notre candidature en tant que binôme.

Nous aurons également le plaisir de vous annoncer un soutien majeur s'étant déclaré ce week-end.
Cordialement,

Lucia D'Apote et Pierre Schweitzer


Réponse aux DNA sur la parité.

Strasbourg, le 18 février 2011.

Madame, Monsieur,

Nous vous remercions sincèrement d'avoir donné écho à notre proposition pour assurer la parité de notre candidature, dans les DNA de ce matin.

Toutefois, nous souhaitons répondre à votre question finale pour préciser notre point de vue : « (...) pour assurer réellement la parité, ne vaudrait-il pas mieux désigner clairement une femme, Lucia D'Apote en l'occurence, comme titulaire durant toute la durée du mandat ? ». Cette solution n'a pas eu notre préférence pour les trois raisons suivantes :
D'abord, nous pensons que la parité doit être défendue par tous les démocrates, par les hommes aussi bien que par les femmes.  Notre conception de la parité ne se réduit pas au seul tirage au sort qui en l'occurrence nous permet de nous conformer à la législation actuelle. L'un(e) comme l'autre, nous défendrons, ensemble et à parité, notre projet durant la campagne aussi bien qu'en cours de mandat si nous sommes élus. Ce projet a d'ailleurs été imaginé et rédigé en commun.

Ensuite, nous ne souhaitons pas d'amalgame entre parité et discrimination positive. Le tirage au sort est une procédure parfaitement équitable et démocratique pour permettre aux femmes d'accéder aux places qui sont également les leurs. Notre proposition a précisément pour but d'éviter l'écueil de la discrimination positive.

Enfin, même si nous suivions votre recommandation de me désigner candidate titulaire et Pierre candidat suppléant, nous ne resoudrions en rien le problème de la parité au sein du CG. C'est la généralisation de cette procédure qui le permettrait.
Cette démarche n'est qu'un préalable et une solution pratique pour nous accomoder de la législation actuelle. Au delà, nous proposerons, dans les prochains jours, une réforme très simple du code électoral afin d'aboutir à une parfaite parité dans toutes les élections uninominales (législatives, territoriales, sénatoriales). 

Nous souhaitons notamment défendre ce projet de réforme devant le groupe-projet qui sera instauré au lendemain de l'élection cantonale, pour réfléchir à l'organisation future des assemblées territoriales alsaciennes. Notre démocratie locale ne peut se satisfaire plus longtemps d'un tel déséquilibre paritaire entre les hommes et les femmes au sein de nos assemblées. 

Lucia D'Apote, avec Pierre Schweitzer



La parité dans les Conseils généraux alsaciens : constat et proposition.

Communiqué de presse de Lucia D'Apote et Pierre Schweitzer,
binôme candidat sur le canton 2 de Strasbourg Gare sous la bannière IDEES :
Indépendants, Démocrates, Écologistes, Européens et Solidaires.


Strasbourg, le 17 février 2011.
Objet : Parité dans les Conseils généraux alsaciens.
Constat et proposition.
Madame, Monsieur,

Les Conseils généraux sont les assemblées les plus préoccupantes par le déficit de parité avec seulement 12,6% de femmes élues, en moyenne nationale, selon l'Observatoire de la parité.

En Alsace, la situation est pire encore : 4 élues sur 44 conseillers généraux dans le Bas-Rhin et 1 seule élue sur 31 dans le Haut-Rhin. Au total, seulement 5 femmes élues sur 75 conseillers généraux, soit moins de 7% !

De plus, la réforme territoriale prévoit d'élire les futurs conseillers territoriaux au scrutin uninominal en 2014 alors que le Conseil régional respecte aujourd'hui la parité grâce à la proportionnelle. Si rien n'est fait, on peut donc s'attendre à un recul important de la parité dans les assemblées alsaciennes à l'élection territoriale de 2014.

Lucia D'Apote est conceptrice et je suis inventeur, tous deux démocrates écologistes. Nous avons placé notre candidature sous le signe de l'innovation d'où le choix de l'appellation de notre bannière, de l'orientation de notre programme et de notre vision de la politique.

Aussi, l'équilibre de la parité est pour nous essentielle. Pour permettre aux femmes d'accéder équitablement et démocratiquement aux mandats,  nous proposons une solution que nous appliquons à nous-même : nous défendrons notre candidature en binôme (1) et  procéderons à un tirage au sort lors du dépôt de notre candidature à la Préfecture (2) pour nous conformer à l'obligation légale de désigner un candidat titulaire et un candidat suppléant.

Élus, nous irions encore plus loin en exerçant notre mandat en binôme. Ainsi, partageant les obligations du mandat, chacun pourra conserver une activité professionnelle à temps partiel, afin de garder un ancrage dans la société tout en facilitant la sortie de mandat, suite à non-réélection ou par choix personnel. Nous refusons également le cumul* des mandats qui, au delà de réduire la diversité du paysage politique et l'efficacité des élus par leur dispersion, est un obstacle supplémentaire à l'engagement des femmes.
Il est nécessaire toutefois d'établir un contrat clair entre les parties du binôme. Ce dispositif se traduira juridiquement par un passage de relai à mi-mandat entre le candidat titulaire et le candidat suppléant. Mais nous instruirons les dossiers en commun et œuvrerons de concert tout au long de notre mandat. Chacun disposera donc, l'un(e) à la suite de l'autre, du droit de vote au Conseil général.

(2) — Pour nous conformer aux obligations légales, nous désignerons le candidat titulaire (qui débutera le mandat) et le candidat suppléant (qui terminera le mandat) par simple tirage au sort, à pile ou face, publiquement, lors de l'enregistrement de notre candidature à la Préfecture.

Si un tel tirage au sort était généralisé, il en résulterait une parité parfaite au sein du Conseil général puisque la loi impose que les candidats titulaire et suppléant soient de sexe opposé.

Pour ce qui nous concerne, nous estimons que, quel que soit le résultat de notre tirage au sort, la parité de notre candidature sera rigoureusement respectée.
Bien cordialement,

Pierre Schweitzer et Lucia D'Apote

* : Nous proposons une mesure fortement incitative au non cumul, bénéfique aux contribuables : le non cumul des indemnités de mandats à taux plein. Ainsi, si un élu détient N mandats, chaque indemnité est divisée par N, en incluant les présidences d'établissements publics, d'EPCI et les fonctions ministérielles.